NOM(S) ▬ Mulvey-Burgess.
PRÉNOM(S) ▬ Boone.
DATE & LIEU DE NAISSANCE ▬ Le treize février, à Bâton-Rouge en Louisiane.
ÂGE ▬ Vingt-cinq ans.
ORIGINE ▬ Américaine.
GROUPE ▬ We must purge our sentence.
AVATAR ▬ Kellan Lutz.

(c) red lipstick

this is my life ☆ i can't follow dreams forever just to see them fall apart. we can change the world if we are together 'cause i know i won't let it go.

Bordel, c'était la merde, la pire merde. Je l'avais cherché, je l'avais involontairement voulu. En congédiant ce mec à l'hôpital, j'avais signé mon arrêt de mort, mon départ du territoire américain pour venir m'enterrer ici. Non vraiment, c'était la merde. Pourquoi moi ? Et pourquoi pas un autre ? Pourquoi j'avais cogné si fort sur mon beau-frère ? Mais ce n'était pas le moment d'avoir des regrets, il l'avait foutrement bien mérité. Et oui, il avait levé la main sur ma sœur, cet enfoiré. Elle était directement venue me voir, cherchant avant tout du réconfort. Elle était tellement bouleversée, il l'avait terrorisé ce con. Et moi, j'avais décidé de lui rendre la monnaie de sa putain d'pièce. Oh non, il n'avait pas le droit de la toucher, personne n'avait le droit de lui faire du mal. Pourtant, à cause de moi, elle avait dû endurer la mort de son petit ami, mon meilleur pote. Ça remontait bien avant mon exploit, bien avant l'histoire avec son nouveau copain. Quatre années pour être exact. J'avais indirectement tué mon meilleur ami, à la suite d'un accident de voiture où le conducteur répondait à mon nom. Je m'en voulais, et ma sœur me répétait que ce n'était pas ma faute, qu'elle ne me considérait pas comme l'unique responsable, comme le coupable, qu'elle n'avait aucune raison de me pardonner, que c'était l'autre automobiliste qui était en tort. Elle avait cette force intérieure, ce contrôle sur elle-même, elle gardait facilement son calme, mais elle restait si fragile. Elle avait sûrement hérité ce côté-là de notre mère. Présentement, j'étais loin d'elle et tout ça à cause d'un coup de poing. J'étais paumé, au beau milieu d'un sacré merdier. Être contraint d'aider mon prochain. Ça c'était l'ironie du sort. Mon prochain, il était encore dans son lit d'hôpital à mon départ. Et maintenant, au bout d'un an, j'étais encore ici, à moisir. En un an, j'avais décodé certains mots, du genre demander mon chemin ou commander à boire. En un an, j'avais accumulé les bonnes actions, du genre dégonder une porte ou élaguer un arbre. Pas mal, non ? Mais dieu merci, elle était là, elle. Bon sang, elle me rendait dingue, elle avait tout ce dont un mec comme moi désirait. Elle était volontaire et cette décision n'était en tout point purement innocente, bien au contraire. Si elle était ici, c'était un peu à cause de moi, surtout à cause de moi. Je voulais savoir si elle était capable de me suivre, et ce n'était pas de la rigolade. Elle m'avait lancé un : « chiche ? » et elle avait tout claqué pour m'accompagner. Elle était folle, folle de m'avoir suivi. J'en étais fou. Entre elle et moi, ça datait de l'enfance ou, comment débuter une amitié. Et dire qu'à cette période, ça n'était que de la taquinerie, des mots, des cap ou pas cap, qui construisaient notre relation. Pourtant, rien n'avait évolué et au bout du compte, elle continuait et moi davantage. Petite, elle était cap de m'embrasser et avait peur de tomber enceinte, adolescente, elle était cap de m'embrasser et avait peur de tomber sur son père. Et adulte ? Maintenant, la séduction cadençait vivement notre quotidien, elle stagnait en attendant une phrase de ma part. Et ma brunette, en attendait peut-être autant. Pour moi, elle était la perfection incarnée, sa beauté était aussi enivrante qu'un vieil alcool, aussi excitante qu'un porno, aussi envoûtante que Prue Halliwell, aussi délectable qu'un crumble maison, aussi agréable que Marie-Jeanne. Et sa voix était tellement sublime, autant que la version originale du Parrain et autant qu'un vrai rock. Elle m'était importante, tout bonnement. Elle m'avait aidé pour ma rééducation, conséquence de l'accident de voiture, elle était restée à mes côtés et auprès de ma sœur. Ma sœur, elle m'écrivait régulièrement, et le soir dans ma piaule, je me donnais le temps de lui répondre. Elle me racontait que ma mère avait le sourire avec son nouveau compagnon. Elle me parlait d'elle, de sa vie, de son envie de me revoir. Ça faisait un an, une année que j'étais coincé ici, au Guatemala. Quitte à me répéter, c'était la merde.

PSEUDO ▬ Dirty Roulette.
ÂGE ▬ Bientôt la retraite.
SEXE ▬ [ ✗ ] mademoiselle [ ] monsieur
PAYS ▬ France.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ▬ Bazzart.