NOM(S) ▬ HATCHER.
PRÉNOM(S) ▬ maddox duncan steeve.
DATE & LIEU DE NAISSANCE ▬ 23 mai 1986; manchester.
ÂGE ▬ vingt trois ans.
ORIGINE ▬ anglais.
GROUPE ▬ working for mister Larez.
AVATAR ▬ michael trevino.

PSEUDO ▬ stace.
ÂGE ▬ twenty... .
SEXE ▬ [ ★] mademoiselle [ ] monsieur
PAYS ▬ france.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ▬ par ésmée of course ..

we don't exactly all living la vida loca, don't we?

« Pu*ain mais, lâches moi j’te dis ! » La jeune femme me regardait alors que je titubais en sortant du bar. C’est qu’elle m’énervait cette sainte nitouche. A ne jamais savoir ce qu’elle voulait, à toujours se plaindre. Je voulais juste la sauter moi, pas l’écouter en boucle durant des heures. Finalement, j’avais avalé whisky sur whisky en l’écoutant me narrer ses aventures sentimentales. D’un pathétique défiante toute catégorie, je vous assure. « Oulaaa… » Je manquais de louper la marche me séparant de la chaussée mais, finalement, je restais debout, signe que je n’étais pas si ivre que ca. « Maddox ? » Je m’immobilise et lève les yeux au ciel « Quoi encore?! » Elle laisse échapper un léger rire jaune, signe que je posais encore une question stupide. Mais, cela était habituel chez moi après tout, elle devait bien y être habituée. « Ne prends pas le volant dans cet état ! » Cette fois, c’est moi qui lâchais un rire, franc cette fois « Dans quel état hein ? Je vais bien ! » Elle s’approcha alors de moi, visiblement énervée et, s’arrêta à quelques centimètres de moi à peine, croisant ses bras contre son torse, un air sévère sur le visage « Oula mais, c’est que tu me ferais presque peur du haut de tes un mètre dix tu sais ! » Je vis son regard changer pour devenir assassin, me lançant presque des éclairs, ce qui ne fit que m’amuser d’avantage. « On sait tous les deux que tu es totalement ivre » Je levais une nouvelle fois les yeux au ciel, amusé, faisant semblant de rien, un grand sourire d'imbécile sur les lèvres, alors que je savais pertinemment qu’elle avait raison. J’avais trop bu. Soit ! Mais, je tenais debout et je raisonnais correctement donc, j’étais en état de conduire donc, qu’elle ferme sa grande bouche et qu’elle retourne à l’intérieur, histoire de moraliser quelqu’un d’autre… « Arrêtes de faire l’idiot ! » Légèrement las, je poussais un léger soupir « Ecoutes, je suis fatigué, j’en peux plus de t’entendre, je rentre, c’est tout… » Je commençais à me détourner d’elle quand elle m’attrapa par le bras « T’en as marre de m’entendre Maddy ? Mais tu te fous de moi sérieusement ?! T’es vraiment qu’un conn*rd ! Pourquoi on est là ce soir ? Pourquoi j’essais de te faire la conversation ? » Cette fois, ce fut moi qui la fusillais du regard « Parce que t’es rien qu’une jacasseuse et que t’as envie de me casser les couill*s, à défaut de me les vider ?! » Et vlan, je pense que je l’avais méritée celle là. Mais, elle savait, presque mieux que quiconque, qu’elle ne devait pas aborder ce sujet. La raison de notre présence dans un bar ce soir. Le but de la soirée. Tut mais sut, me changer les idées. Cela faisait dix ans aujourd’hui que mon père était mort en service. Dix put*ins de longues années. Des années qui n’en finissaient plus d’être douloureuses et insupportables, chaque jour passant étant comme un coup de couteau de plus dans ma chair. L’alcool coulant à flot autour de moi, comme la drogue et toutes ces nuits en garde à vue… Ivresse sur la voie publique, rixe, violences dans des lieux publiques… Je les avais accumulées. Mais, je ne regrettais rien. Au moins comme ca, je me sentais vivant, je ne pensais plus à rien. Juste à cogner. Cogner pour ne plus avoir mal. Faire mal aux autres pour ne plus être le seul à souffrir. A souffrir d’un manque, à souffrir de la solitude, à souffrir d’une incompréhension et d’un vide en moi. Un vide comme un gouffre infranchissable…