Hakuna Matata Mood: so sick... Carnet d'adresses: Jukebox: Kings of leon - Closer *o*
Sujet: MAÏ-LI ✑ it's like a bubbling storm in the water..." TERMINÉE " Jeu 10 Fév - 3:22
maï-li roxsanna hopkins " Only the heaven will let us know "
(c) PSYCHOZEE
i wanna know everything about you, loser.
NOM(S) ▬ Hopkins, typiquement américain quoi. PRÉNOM(S) ▬ Maî-li & Roxsanna. DATE & LIEU DE NAISSANCE ▬ Pusan, Corée du sud, 24 janvier 1985. ÂGE ▬ Elle vient juste d'avoir 25 ans. ORIGINE ▬ Coréenne et américaine. GROUPE ▬ we're here to help people. AVATAR ▬ kristin sweet kreuk .
cause you help us, we wanna know you
PSEUDO ▬ gorgeousmali. eh ouais.. ÂGE ▬ 23 ans mes amis x). SEXE ▬ [ x ] mademoiselle [ ] monsieur PAYS ▬ Quéééééébeeeec *o*. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ▬ par ma chichi d'amour adorée que j'aimeu tant..
Dernière édition par Maï-Li Roxsanna Hopkins le Jeu 10 Fév - 7:53, édité 3 fois
Maï-Li Roxsanna Hopkins LITTLE COREAN PEARL ✘ stranded in a spooky town.
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Sujet: Re: MAÏ-LI ✑ it's like a bubbling storm in the water..." TERMINÉE " Jeu 10 Fév - 3:22
we don't exactly all living la vida loca, don't we?
Je me rappelais tellement bien de l'époque de ma petite enfance... Je me souvenais que maman adorait les américains qu'elle me chuchotait toujours qu'elle irait là-bas avec mon père et moi, pour faire comme tout le monde : vivre le rêve américain, être largement plus fortuné, vivre sa vie, profiter d'un pays relativement tranquille.Papa était peut-être celui qui avait mis le feu dans la paille, enfin si on peut dire ça comme ça, il n'en demeurait pas moins que j'avais sa force de caractère, sa détermination hors pair et sa fougue, parfois même son côté entêté et borné, et que ce que ma mère voulait, elle finissait toujours par l'obtenir tout comme ma petite personne. Déjà à cet âge, je n'avais qu'à battre de mes longs cils pour obtenir une quelconque demande. Non pas que ça m'aie déplu à l'époque. J'avais trois ans quand nous avions plié bagage vers le pays natal de mon très cher papa, je ne pouvais pas vraiment me rendre compte que je ne reverrais peut-être plus jamais les couleurs de mon magnifique pays d'origine. Fille unique et loin d'être seule dans cette situation, j'en ai parfaitement conscience, je n'avais que mes parents comme repère. Maman me répétait souvent à quel point il était nécessaire de les respecter, que j'étais tout ce qui leur restait dans la vie, que j'étais leur bien le plus précieux. Je grandis avec l'idée que mes parents étaient mes trésors, et jamais ô grand jamais je n'avais osé hausser ne serait-ce qu'un tant soit peu le ton devant eux. Je leur devais respect et honneur, et j'ai toujours bien respecter mon engagement. À mon arrivée aux États-Unis, ma mère prit bien soin de préserver mes connaissances en coréen. Ainsi donc, depuis toujours , ma mère ne m'a jamais parlé " anglais " préférant largement que je sois bilingue. Moi je trouvais que ça m'apportait un petit quelque chose que les autres élèves de ma classe n'avaient pas. Et d'autant plus que le coréen était une magnifique langue, très très douce à l'oreille. Ma multi-nationalité m'apportait beaucoup de biens dans ma vie. J'étais cultivé et prête à découvrir tout et n'importe quoi. J'avais parfaitement conscience de la chance que j'avais d'avoir un toit sur la tête, et de pouvoir manger quand bon me semble. Ça et tous les petits " à-côté " qui faisait en sorte que j'étais bien loin de la pauvreté d'antan dans laquelle je suis née... Mais j'étais toujours aussi accrochée à mes racines que possible, mon éducation disons sévère m'avait permis entre autres, de réaliser que rien n'était acquis dans la vie et qu'il fallait travailler comme une forcenée pour parvenir à ses fins. Pour ça, merci maman et merci papa, j'avais parfaitement compris la leçon...
En grandissant, je collectionnais les trophées dans une multitude de disciplines scolaires. Les mentions d'honneur, de performances académiques ou toutes autres formes de récompenses avaient sa place sur un mur tout entier dans le salon de ma somptueuse demeure. J'étais la grande fierté de mes parents, un joyau si on peut appeler ça comme ça, et mes journées n'étaient rythmées que dans le but de les satisfaire, pauvres adultes insatiables qu'ils étaient. N'avez-vous donc pas conscience à quel point ce fut pénible pour ma jeune personne de devoir me lever tous les jours, de devoir toujours être plus que parfaite, de devoir être impeccable, et implacable? Non, non vous ne le savez pas du tout.. J'avais l'impression de n'avoir été conçu que pour leur apporter de l'honneur et de la fierté, que dans le but de collectionner des récompenses, que dans le but de se dire qu'ils ont finalement bien réussi leur " job " de parents...Rassurez-vous, cependant. Ma vie était bien loin d'être un cauchemar, j'aurais seulement souhaité un peu de liberté avant qu'il ne soit trop tard..Avant que la vie ne finisse par m'achever à petits coups de poignards. Parce que s'il y avait bien une chose dont j'étais sûre dans cette chienne de vie, c'était que Dieu ne veillait pas sur nous, que dieu nous emmerdait.. et qu'il se foutait du malheur des autres. J'ai appris à grandir avec cette idée, l'amplifiant petit à petit dans mon esprit jusqu'à ce qu'elle y soit parfaitement incrustée... Dieu est maudit. Dieu n'existe pas. Mais ne nous égarons point si vous le voulez bien, je ne suis pas là pour discuter de mes convictions religieuses mais plutôt vous parler de ce que j'ai jadis été autrefois. De mon histoire quoi. Ça vous semblera peut-être somme toute banal tout ça, mais croyez-moi, c'est ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et si vous désirez tant me connaitre, il vaudrait peut-être mieux continuer votre délicieuse lecture.Mais comme je suis particulièrement gentille, je vous épargne les " j'ai perdu ma première dent à six années et des poussières " ou bien " j'ai embrassé un garçon pour la première fois à mes huit ans " parce que ça, ce ne sont pas vraiment des périodes de ma vie qui figurent première de liste, vous comprenez? Mon enfance fut des plus banales, outre le fait que je sois sans cesse obligée de me surpasser, j'ai somme toute, vécut heureuse jusqu'à l'âge adulte, ou peut-être même plus...
L'adolescence fut pour moi que la suite de mon enfance. Mais cette fois-ci je jouais plus gros. À l'instar de collectionner de futiles médailles, je m'approvisionnais en bourses d'études supérieures. Je n'avais même pas mis le pied à l'université qu'une gentille somme de 20 000 $us dormait profondément dans le compte études de mes parents. Jonglant entre mes pratiques de ballet classique, et mes cours de piano, mon emploi du temps était plutôt limité. Tous les jours, je me levais, j'allais suivre mes cours et le soir, je pratiquais pour des récitals de danse, ou de piano. C'était comme ça que j'avais appris à vivre, mais ça ne me plaisait pas vraiment.Je me croyais vraiment damnée au bout du moment, mais je fis la rencontre d'Ethan et là, là ma vie changea du tout au tout. Et quand je dis du tout au tout, je ne parle pas dans mon chapeau, c'est la stricte vérité... Ethan m'est apparut comme un bouleversement.. un mauvais pas tout à fait, ou un bon, je n'en sais rien... Tout ce que je savais , c'est que son prénom a été gravé dans mon esprit, si bien qu'encore aujourd'hui, il m'arrive de penser à lui.En ce jour tout à fait normal, je me rendis tant bien que mal à mon cours de piano. Nous étions toujours les mêmes élèves, un peu fortunés, qui tâchaient d'impressionner leurs parents ou bien de combler le manque de passe-temps qui leur appartenaient. Ethan était parmi ceux-ci et je ne saurais vous dire combien de fois je l'avais regardé du coin des yeux, en silence, faisant mon maximum pour qu'il ne me remarque pas. Ethan était très beau garçon, le genre de garçon qui avait un look un peu rebelle tout en étant de bonnes familles et rien dans sa façon de parler ou de gesticuler ne m'inspirait crainte. Quand il jouait des mélodies, c'était comme d'écouter la brise de l'océan, c'était apaisant, invitant. Il jouait d'une telle perfection que j'avais peine à croire que je prenais le même cours que lui. Mais jamais je n'avais osé le lui dire, par peur d'être ridiculisée? Peut-être bien. Quoiqu'il en soit, ce jour-là, comme à toutes les classes, un élève était invité en avant plan pour jouer la mélodie que nous avions pratiqué toute la semaine. Et pauvre malheureuse, le professeur, d'aspect âgé m'invita à m'avancer sur le piano central. Je déglutissais difficilement. Je n'étais pas ce genre de fille qui aimait avoir l'attention, non. J'étais plutôt tétanisée par les foules, les rassemblements et je sentais trop bien les regards sur moi, son regard particulièrement. Ça me donna envie de gerber, de faire demi tour et de partir à la course, de m'enfermer à double-tour dans mon donjon et de ne plus jamais en ressortir mais je savais que je possédais la force nécessaire pour surmonter mon " trac " .
« Toujours jouer avec son cœur, c’est ce que mon père me dit toujours. » m'avait-il dit lorsque tous les élèves retournèrent à leurs pianos, pendant que moi, je reprenais mes esprits. J'écarquillai les yeux sans doute d'une drôle de façon puisqu'un rire s'échappa de ses lèvres parfaitement.. alignées. Je fronçai les sourcils, prise d'une soudaine colère, ayant un peu trop la fierté comme valeur fondamentale « Personne n'est parfait. C'facile pour toi de dire ça ton père c'est le prof, Ethan! » dis-je en laissant échapper un grognement qui ne m'apparut comme très peu féroce, vu la façon qu'il me fixait, visiblement amusé de mes réactions. « Je t'accorde un point là euh Maï....-li, c'est ça? » prononça-t-il difficilement en présentant sa main comme si je venais tout juste de le rencontrer pour la première fois. Je la lui serrai qu'un bref moment avant de retourner à mon humeur maussade d'autrefois.« Je m'en fou, je suis pas ici pour parler, mais pour travailler.. » dis-je en levant le camp, m'installant sur mon piano. Mais à peine fus-je confortablement installée que le jeune homme se plaça à mes côtés, arrogant comme pas un et glissa ses doigts sur les touches, ça me semblait comme naturel. Et j'en fus épatée, et aussi frustrée.« Ça me ferait plaisir de t'apprendre à jouer du fond de ton coeur, mademoiselle Hopkins. » dit-il en poursuivant son rythme hallucinant. Ce fut le début d'une longue amitié teintée d'ambiguïté. Ethan avait vite été devenu quelque chose d'indispensable pour moi. Mais mes parents le considéraient comme une distraction à mon horaire chargé. Ils m'interdisaient de le voir en dehors des cours, et de nos cours de piano. Mais s'il y avait bien une chose à laquelle il m'avait bien initié, c'était d'avoir l'esprit rebelle. Ainsi donc je me faufilais à tous les soirs par la fenêtre de sa chambre, et il m'apprenait à jouer, à jouer magnifiquement bien. Et plus ça allait, plus je l'aimais, plus j'aimais ce qu'il me faisait sentir quand il me touchait quand il effleurait mes doigts de sa magnifique peau de velours. Vous ne savez pas à quel point il me fut difficile de lutter contre l'envie de l'embrasser. Mais j'étais une sage fille, enfin j'étais surtout affreusement timide. Et j'avais toujours cette crainte d'être rejetée. Il était sans doute le plus beau jeune homme du lycée, et le plus charismatique. Une fille comme moi ne devait sans doute pas l'intéresser, c'était ce que je me répétais sans cesse dans la tête, comme une cassette en boucle interminable. J'avais dû me gourer quelque part, dans un détail...
« Roxie, c'est toi? » Il m'appelait Roxie. Bon sang comme je détestais quand il m'afflublait de ce surnom ridicule. Et comme à chaque fois qu'il le faisait, je me demandais pourquoi j'avais eu la brillante idée de lui parler de mon deuxième prénom, Roksanna. J'avais beau être l'une des meilleures de mon école, je ne parvenais toujours pas à dissocier la bêtise de l'intelligence quand je me trouvais à ses côtés. C'était un peu comme s'il m'embrouillait le cerveau, et le rendait tout en bouillis. Je me glissai maladroitement à travers la fenêtre ouverte, mon prince charmant était à peine réveillé et regardait vers la fenêtre avec un air de chien battu.« Ouais, hem. C'est moi. Qui ça pourrait être d'autres? » Il rigolait doucement en me faisant signe d'approcher de son lit. J'avais pris l'habitude de m'asseoir à ses côtés, à l'écouter parler ô combien son père pouvait être con parfois, ô combien sa mère pouvait être innocente. Mais ça ne me dérangeait pas, bien au contraire, je le comprenais si bien. Vous savez, les bonnes familles, elles sont à peu près toutes semblables. Sauf que dans mon cas à moi, mon père ne prenait pas le plaisir de me battre chaque fois que j'échouais. Depuis qu'il m'avait confié ce détail, j'voyais mon professeur d'un très mauvais oeil, et avec raison! « Tu sais que tu es mon baume, Roxie?» je hochai la tête négativement. Comme si j'aurais pu le savoir! J'avais aussi peu d'estime que de pétrole sur terre , ma foi! Je ne comprenais pas trop pourquoi il s'avançait vers moi en me regardant droit dans les yeux. Il n'ajoutait rien, et ne se contentait de s'approcher de mon visage, doucement. Paniquée, je commençais à comprendre ce qui m'arrivait, ce qui nous arrivait, et j'eus instinctivement un geste de recul. Effrayée par la seule idée de partager un baiser avec lui, je m'interdisais le plaisir, comme je l'avais toujours fait. Mais bien vite, il plaqua ses mains contre ma nuque, et posa d'abord fermement ses lèvres sur les miennes, pour les embrasser tendrement par la suite. Je me souviendrais toujours du moment où j'ai embrassé " un garçon pour la première fois " j'avais tout juste 15 ans et ce garçon, j'en étais sûre, était l'homme de ma vie.Mais vous savez, à cet âge, on croit tous au prince charmant, au preux chevalier, mais la réalité en est parfois tout autre. Je vous l'ai déjà dis, dieu n'existe pas, et il n'a jamais veillé sur ma petite personne...
Trois heures du matin. Ça résonne encore aujourd'hui comme l'heure du diable. La veille avait été le jour de mon anniversaire. Ethan, et quelques uns de mes plus proches amis y étaient. Nous avions picolés et fait la fête, comme le ferait n'importe lequel adolescent. Je ne croyais pas que ça tournerait en bourrique, que j'allais me sentir si mal que ma poitrine allait littéralement exploser. J'étais toute seule dans ma chambre, et ça devait bien faire une bonne heure que j'essayais de dormir sans succès. Une douleur, endormie dans ma cage thoracique, me tenait bien éveillée. Sentant que ça s'empirait d'une seconde à l'autre, je tâchai difficilement de me lever de mon lit, appelant mes parents à l'aide d'une voix qui ne se fit pas assez forte pour se faire entendre. Puis l'explosion se sentit, un peu comme d'infinis poignards qui me tailladaient ci et là la poitrine. Je posai ma main dessus, en me demandant ce qui m'arrivait tout juste avant de m'effondrer sur le sol dans un son assourdissant. Je ne voyais plus rien, tout était si flou, je n'entendais plus rien sinon les cris affolés de ma mère à la vision sans doute cauchemardesque de sa pauvre fille unique. Ce n'était pas l'alcool qui avait fait arrêté de battre mon coeur pourtant si vaillant. J'étais malade, très malade, selon les dires du médecin.« Votre fille ne s'en sortira pas si elle ne subit pas l'opération. Vous devez vous rendre à Houston immédiatement. » j'avais entendu quelques bribes de conversations sans le vouloir, encore allongée dans mon lit, branchée à des milliers de fils qui ne me servaient à rien, Ethan à mes côtés, me serrant la main si fort que je ne pouvais plus sentir la circulation de mon sang. Ethan me rassurait en me disant que l'opération arrangerait tout, mais je n'étais pas convaincue, le doute ayant toujours fait parti entièrement de mon existence.Cardiomyopathie, c'était le nom de ce qui me retenait dans ce lit et qui m'obligeait à quitter ma ville pour me rendre à l'autre bout du pays. Je ne voulais pas perdre Ethan, je voulais qu'il nous suivre, plus que tout. Mes parents refusèrent, désirant plus que tout que je me rétablisse et ce, même s'ils avaient eu le temps de se prendre d'affection pour lui. Mais je ne le revis jamais...Mon opération n'avait réussi qu'à moitié. Le chirurgien m'avait installé un pacemaker tout neuf pour que mon coeur ne cesse jamais de battre. Et j'étais condamnée à prendre des médicaments toute ma vie. La Cardiomyopathie était incurable, en fait et je ne pouvais rien faire que de rester près de l'hôpital " au cas où " il surviendrait un autre attaque. Aujourd'hui encore, je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il devient, à quoi il aspire... Parce que je ne l'ai jamais oublié, et parce que je l'aime encore..
Ça fait déjà sept ans que je vis avec ce fardeau, et j'ai décidé, sans l'autorisation de quiconque de vivre au Guatemala pour aider d'autres gens. Simplement parce que l'idée de moisir aux États-Unis et de n'être qu'une bonne à rien ne m'enchantait pas, mais aussi parce que j'avais vu en ce voyage, l'opportunité de me dépasser,de passer à autre chose. Quand j'y pense aujourd'hui, je me dis que je suis mieux ici que sur un banc de faculté, à me demander si je survivrais au lendemain, plutôt que de profiter de la vie comme il se doit... Le Guatemala était l'endroit idéal pour enfouir de ce qui doit rester caché, et j'étais heureuse, oui, malgré tout ce que j'ai dû laissé derrière moi pour en arriver là, j'étais aux anges, parce que j'avais enfin trouver un sens à ma vie, que j'avais enfin su jouer avec mon coeur... AMEN!
Dernière édition par Maï-Li Roxsanna Hopkins le Jeu 10 Fév - 7:51, édité 17 fois
Everless-Birdie Thompson
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Sujet: Re: MAÏ-LI ✑ it's like a bubbling storm in the water..." TERMINÉE " Jeu 10 Fév - 3:40
WELCOME
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