NOM(S) ▬ Brane-Hawks.
PRÉNOM(S) ▬ Janiyah Izobel.
DATE & LIEU DE NAISSANCE ▬ le 9 juin 1986 New Jersey.
ÂGE ▬ 24 ans.
ORIGINE ▬ américaine et italienne.
GROUPE ▬ we're here to help people .
AVATAR ▬ Rachel Bilson.

PSEUDO ▬ mlle simba.
ÂGE ▬ 19 ans.
SEXE ▬ [X ] mademoiselle [ ] monsieur
PAYS ▬ france.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ▬ sur bazzart.

Avez-vous déjà pensé à revenir en arrière changer le cours des choses ? Effacer quelques souvenirs de votre passé peu glorieux ? Moi tout le temps, je ne dis pas que ma vie a toujours noir non loin de là. J'ai eu des moments de bonheurs dans ma vie, des moments inoubliables mais d'autres que je préférerais oublier, que je regrette certains moments. Même en fermant simplement les yeux ils sont toujours là, accrochés tels une bête assoiffée de sang. Comme tout le monde sur cette petite terre bleue j'ai mes secrets et des démons que je trimballe chaque jour passant, ils reviennent un jour ou l'autre vous hanter. A quoi bon essayé de s'en débarrasser ? Petite j'ai toujours cru que les contes de fées que me racontez ma mère était la vraie vie, c'était un monde tellement beau et merveilleux avec les happy ending. Mais on se rend vite compte en grandissant que les contes fées c'est beau quand on a entre deux et cinq ans. Cette bulle qui nous protège quand nous sommes enfants éclate pour laisser la vraie vie nous emportait avec elle. Bon peut être que je généralise un peu trop, peut être que d'autres enfants ont eu une enfance des plus dorées. Avec des parents aimants et tout ce qui s'en suit mais, moi je n'ai pas eu cette chance d'avoir cette enfance.

© reckless

Le 30 novembre 1992,

« Maman ! Maman ! Regarde ce que j’ai fait ! » Je tenais d’une main une feuille où je venais de « dessiner » plutôt dans la journée. Mon autre main tenait celle de mon grand frère Chuck. Il a trois ans de plus que moi, l’aînée de la famille Brane-Hawks et il adore faire son petit chef avec moi. Mais ces plans ne marchent pas avec moi, oui du haut de mes six ans j’avais déjà un sale petit caractère comme il le disait souvent. Chuck partit dans sa chambre. Je m’approchai de ma mère qui se trouvait dans la cuisine, mais elle ne semblait pas m’avoir entendu, je tirais un peu sur sa jupe pour qu’elle me regarde avec mon dessin. J’étais toujours aussi admirative de ma mère, elle sentait toujours bons et portait ces drôles de chaussures qui la rendaient plus haute. Papa dit que je suis comme elle, alors que je pense tout le contraire ça fait toujours rire mon père quand je fais une mine boudeuse pour dire le contraire. Maman se retourna ses yeux étaient remplis de larmes, elle reniflait son image de femme magnifique se rompit sous mes petits yeux à cause de ce bruit aussi disgracieux qu’il puisse être. Je remarquai quelques larmes sur ces joues encore maquillées, elle tenta de les cacher mais c’était trop tard. Elle me prit dans ses bras et déposa un baiser mouillé par les larmes sur ma joue. « Allez montre moi ton joli dessin. » Je lui tendis mon dessin avant de lui demander. « Maman pourquoi tu pleures ? » Elle me déposa avant qu’elle se mette accroupie devant moi, sa main poussa les quelques mèches de ma frange avant qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Je dois bien l’avouer que je ne comprends pas les grands. « Ma puce il faut que tu saches que pendant un moment… Ton père et moi nous allons vivre séparément. Ton père ira dormir ailleurs il ne sera plus à la maison. Tu comprends ? » Ne demandez jamais à une gamine de six ans de comprendre pourquoi ces parents allaient vivre à deux endroits différents. J’avais beau essayé de trouver une manière de comprendre mais rien n’y changeait. Pour tout réponse je secouai ma tête en signe de négation, maman déposa à nouveau ces lèvres mais sur mon front. « Tu es tellement jeune ma petite Janiyah je suis désolée de te faire subir ça. » Me faire subir quoi ?! C’est nul d’être petite je ne comprenais rien au charabia de ma maman. La porte d’entrée claqua mon regard se tourna vers l’entrée de la cuisine. Mon père se trouvait là, dans mes souvenirs il a toujours été un géant à mes yeux. Son regard bleu se posa sur moi puis sur ma mère. « Janiyah part dans ta chambre s’il te plait. » Je levai mes yeux vers ma mère qui d’un simple hochement de tête me fit comprendre que je devais l’écouter. Je pris mon dessin et me dirigeai vers les escaliers montant doucement. Je n’entendais que des chuchotements provenant de l’endroit où je me trouvais il y a quelques secondes. Puis le bruit d’un objet se fracassant. « Matthew tu es devenu complètement fou ma parole ! Tu as ruiné ma famille, tu NOUS as ruinés. Toi et ta dépendance de merde, je t’avais prévenu que si tu ne consulter pas, je partirais avec les enfants.» J’avais rarement entendu maman rentrait dans une telle colère. Ce nouveau visage m’était inconnu, je savais reconnaitre le visage de ma maman calme et sereine. Mais cette femme dont la voix était remplie de haine je le découvrait. « Sofia écoute-moi ! Je te jure que c’était la dernière fois, c’était une erreur de parcours. Laisse-moi une chance de te prouver que j’ai changé.» « Tu plaisantes là ?! Tu as pensé à tes enfants ? Comment..» « Janiyah tu ne devrais pas rester là » Chuck se trouvait qu’à quelques centimètres de moi. Mais je n’allais pas l’écouter encore une fois. Je redescendis les marches l’incompréhension pouvait se lire sur mon visage. Pourquoi papa avait il fait une erreur ? Une fois devant la cuisine je me cachai un peu de telle sorte à avoir mes parents devant moi. Maman avait remarqué ma présence, elle se dirigea vers moi et me prit dans ses bras. Chuck se trouvait juste derrière maman. « S’il te plait Matthew sort d’ici je t’enverrai tes affaires demain chez Noah. » Je vis mon père me jetai un dernier regard triste, je le regardai s’éloigner jusqu’à ce que sa silhouette disparaisse derrière la porte. «Maman pourquoi pas va chez oncle Noah ?» « Chuck emmène ta sœur dans ta chambre. » C’était bizarre cette histoire, maman repartit dans la cuisine me laissant là avec mon frère. Ce dernier mit sa main dans la mienne, lui semblait moins perdu que moi. Pourquoi ?

© mymz

Le 15 aout 2008,

C’est fou ce qu’ils pouvaient m’énerver ceux-là, mes parents toujours à croire que pour eux je suis cette même petite fille de six ans. A croire qu’à leurs yeux j’étais toujours pure, innocente…. Naïve. Cette fillette a bel et bien disparu depuis belle lurette. A l’adolescence tout a changé dans ma vie, j’ai appris que mon père était un joueur compulsif. C’est pour cela que maman lui avait dit de partir de la maison. Un divorce médiatisé, et Chuck et moi étions partagés entre les disputes et le stress de nos parents. Avec Chuck nous nous sommes promis de rester ensemble quoi qu’il arrive. Mais à cette époque nous étions jeunes et encore candides sur certains points de la vie. Lui, il a tenu notre promesse de gamin. Tout ce que je faisais à l’époque c’était de lui rendre la vie impossible. Lui infligeant les dégâts provoqués par nos géniteurs. Il était le seul à savoir ce que je ressentais, et il trouvait toujours ces mots réconfortants. Aujourd’hui un peu plus mature, je l’aide aussi à ma façon. Agée de vingt deux ans les conneries de l’époque c’est terminé, j’étais devenue plus responsable. Je m’étais retrouvée dans ce brouillard qui reflétait ma vie chaotique. Je posais le verre de vin que mon père m’avait gentiment tendu quelques secondes plutôt. Le silence avait rempli la salle à manger qui de nature était rempli de rire forcée pour certains. Mon frère me toisait encore du regard, espérant sans doute que je dise quelque chose. Un mot, une phrase peu importe tant que ce fichu silence soit levé. D’un coup mon douillet petit appartement me semblait être une prison. « Quelqu’un veut encore de mon délicieux dessert ? » Un regard noir de la part de ma tendre mère, une quinte de toux pour mon père. Signe que l’humour ou toute tentative d’esquiver leurs questions n’étaient absolument impensable. Je finis par jeter ma serviette sur la table, je devenais irritable avec eux ces derniers jours. « Je vois quoi que je dise ou fasse ne vous fera changer d’avis ? » « Tu commences à retrouver le chemin de la raison ma chérie. C’était bien ma mère croire que je changeais d’avis comme cul et chemise, elle était loin de me connaitre. « Non maman, je n’ai pas changé d’avis, j’irais que tu le veuilles ou non au Guatemala ! Je me demande pourquoi je vous ai prévenu papa et toi ? Vous ne comprenez rien c’est bien simple. Tout ce qui vous intéresse c’est vous-même, à croire que vous ayez faits des enfants pour faire taire des rumeurs. Je regardais Chuck profondément blessé surement, nous avions grandi tellement différemment mais nous étions comme les cinq doigts de la main. « Janiyah ce n’est pas une façon de parler à sa mère ! Après tout ce qu’elle a fait pour toi, pour Chuck. » Une gifle monumentale rempli d’hypocrisie pure et dure, lui qui mentait comme un arracheur de dent. Il osait me tenir de tel propos, je bouillonnais à l’intérieur. La main de mon frère vint serrer la mienne, je me demandais comment faisait-il pour garder une telle sérénité. « Je ne pensais pas entendre cela de ta bouche papa. Alors qu’elle a tout fait pour que tu n’es pas notre garde. Calme, aucune ride ne pouvait traduire un sentiment de frustration ou bien d’autre chose. Chuck savait appuyer là ou ça fait mal, papa venait d’en faire les frais. « Merci » Un remerciement discret, mon grand-frère c’était lui mon héros et non celui qui me sert de père. Mes parents se mirent à écorcher leur gosier pour crier des banalités. « Pourquoi Janiyah ? » Une question que j’attendais au tournant, qui à force me semblait presque irréelle venant de ma mère. Son regard était triste comme si elle allait perdre sa fille unique. Alors que je me rendais tout simplement dans un pays voisin. « Pour me sentir utile, il y a des personnes qui ont besoin de moi de mon savoir-faire. Contrairement à vous deux l’argent ne m’a pas rendu cupide, sinon Chuck m’aurait mise sur le bon chemin. Si pour une fois vous regardiez le monde, vous verrez qu’il y a des gens avec de réels problèmes. Ce même silence se réinstalla, ils semblaient analyser chaque mot qui venaient de sortir de ma bouche. Maman se leva et sortit de mon appartement suivit de près par mon père. Je soupirai et posa mes yeux sur Chuck. Qui me souriait encore et encore. « Ils vont s’en remettre. Un petit rire de ma part se fit entendre. « Je ne crois pas non.

© Sugar Slaughter

Le 20 juillet 2010,

Encore un aller-retour tous les cartons seront rangés dans le camion, pourquoi j’ai dis oui déjà ? Un nouveau défi que je m’étais lancée sans vraiment y réfléchir. Depuis que j’étais au camp je devenais une personne encore meilleure même si parfois mon sale petit caractère reprenait le dessus. Chasser le naturel il revient au galop non ? Un truc du genre je n’ai jamais été très douée avec les proverbes ou les citations. Je pris le dernier carton entre mes bras c’est fou ce qu’il pesait une tonne celui-là, je fis une petite grimace avant d’avancer doucement. Je devais être aussi lente qu’un escargot. J’étais au camp Larez depuis un an. Après avoir annoncé la nouvelle à mes parents, je ne suis pas venue ici. Non pas à cause de leur réticence mais pour mon frère Chuck. Il était malade depuis plus de six ans, et il avait gardé ça pour lui. Il voulait me protéger ou du moins essayer pour que j’aie moins de peine. J’étais à son chevet nuit et jour à l’hôpital je devais être là pour lui, et en l’espace de quelques mois la maladie gagna la partie. Ce que je regrette le plus c’est que les parents n’étaient même pas là. Chuck en bon samaritain ne leur tenait pas rigueur, à croire que cette foutue bonté la tuait. Bref aujourd’hui j’étais loin d’eux et c’était mieux pour nous tous. Le camion apparu enfin devant moi, Hayden un collègue et un très bon ami, discutait gaiement avec un visiteur. Vous savez ce type costard cravate, alors qu’il fait très chaud ici. En quelques secondes on pouvait savoir qui c’était : un homme marié PDG d’une grosse boîte, qui doit surement visiter les lieux pour implanter son entreprise. Ou bien chercher un nouveau jouet pour sa femme chérie. Ces hommes là n’étaient pas fréquentables, et je les évitais comme la peste. « Ah la voila justement, Janiyah laisse moi te présenter un vieil ami Jaxson. » Le fameux Jaxson se retourna vers moi, un sourire charmeur aux lèvres. Une barbe de trois jours qui cassaient le sérieux qu’il avait. Ces yeux bleus me fixaient comme si j’avais un truc collé sur le front. Il me tendit la main, beau mais pas très intelligent. « Je vous aurez bien serré la main, mais vous devez être à aveugle. Ou sinon complètement idiot pour ne pas avoir remarqué ce carton dans mes bras.» Jaxson se mit à rire de sa propre stupidité son sourire était tellement différent des autres. Janiyah ne commence pas à jouer comme ton frère, paix à son âme. Pendant que cet inconnu se remettait de ma « blague », mon ami Hayden lui m’envoyait des éclairs. « Tu ne m’avais pas dit qu’elle avait un caractère aussi fort. » « Je vais finir par croire qu’il me trouve infréquentable. Hayden semblait de plus en plus en colère, il devait avoir des bouffés de chaleurs ce type. Ce foutu carton était en train de me glisser des mains, et plus j’attendais plus je lâchais prise sur l’objet. Hayden était trop occupée à m’en vouloir, alors que ce Jaxson n’arrêtait pas de me fixer. C’est bien les hommes laissaient les femmes tout faire, et eux regardaient la scène avec un certain plaisir. « Est-ce que l’un d’entre vous aurez la gentillesse de m’aider ? Ou dois-je attendre que ce carton tombe sur vos pieds ?» Ceci avec un sourire mielleux et une voix rempli de cynisme. Je marchais comme cela depuis la mort de mon unique modèle : Chuck. Il me manquait horriblement j’espérais qu’un jour qu’il passe le pas de ma porte et me crie : « Jan’ tu as encore oublié de m’acheter mes BD ! ». Mais aujourd’hui je savais que ça n’arriverait pas, malgré tous les dieux que je pouvais prier. Aucun ne me rendrait mon frère. « … Je vous laisse tous les deux ! » Je regardais Hayden partir, puis mes bras ballants le carton se trouvait dans les bras de cet homme. Il portait cet objet sans vraiment de difficulté, je n’avais pas ouvert ma bouche depuis tout à l’heure. Lui attendait surement que je lui dise où mettre ce qu’il avait entre les mains. « Vous devriez arrêter de me faire ce regard, ça ne marche pas sur moi. » « Quel regard ? » Genre monsieur ignorait ce que je disais, c’est bien les mecs ça même devant le fait accompli ils renient sans aucune gêne. « Rajoutait à cela le mensonge, vous ne faites que confirmez ce que je pense de vous. » « Ah oui que pensiez vous de moi ? » Exaspérant et terriblement prévisible de sa part. Toujours ce même sourire, je ne dirais pas un sourire joyeux. Non son sourire était faux, remplie de tristesse comme si la vie on lui imposait. L’enfer ! « Le plus important est de savoir ce que vous allez faire pour remonter dans mon estime. » « Un verre, ce soir 20h00 dans un bar de la ville. »

© Sugar Slaughter

Now,

« Si tu le verrais tu serais comme moi en ce moment. » « Justement je ne suis pas comme toi, Raquel je ne suis pas du genre à tomber amoureuse du premier venu. » Elle ricana de l’autre côté du combiné, je dois l’avouer j’ignorais pourquoi elle riait. J’étais loin d’être comme elle, une jeune en femme en quête du grand amour, ou plutôt de la bêtise humaine. Raquel tombait sous le charme d’un mec tous les deux secondes, si je devais compter tous ces pseudo coup de foudre je n’aurais pas assez de doigts pour les faire tenir. Raquel est ma meilleure amie, une guatémaltèque assez spéciale je dois dire. Elle rêve beaucoup surtout de vivre chez moi aux USA. Au fond elle ne voit pas la chance qu’elle a de vivre ici. Nos points de vue divergeaient beaucoup mais ce n’était qu’un détail nos origines. « Ah ouais et ce fameux Jaxson ne te laisse pas indifférente depuis le début. » Je sentis mes joues rougirent, elles devenaient de plus en plus chaudes heureusement que j’étais au téléphone. Je reprenais le contrôle de moi-même avant de répondre. « Tu délires ma pauvre, Jaxson et moi nous sommes justes amis. Je ressens que de l’amitié envers lui. » « C’est ce que je pensais, tu l’aimes ! » Quelqu’un frappa à ma porte, intriguée et d’instinct mes yeux se posèrent sur mon réveil. Il était déjà vingt trois heures, qui pourraient me rendre visite à cette heure ci ? « Jan’ tu es toujours là ? Ou tu es morte par cet inconnu qui a sonné à ta porte ? » « Tu as en d’autre en magasin ? » « Oui encore plein rien que pour toi. » La personne insista encore sur ma pauvre porte en bois, ça devait être important non ? « Bon tu vas voir qui c’est oui ou merde ! » « Même quand t’es pas là tu me rends la vie impossible. » Je daignai enfin bouger mes petites fesses du canapé pour aller voir qui se trouvait de l’autre côté de ma porte, mon téléphone toujours collé sur mon oreille. Jaxson se trouvait là trempé jusqu’aux os, quelques mèches étaient collées sur son front. Il semblait torturer ou quelque chose du genre. « Je te rappelle Raquel. Elle essayait de me dire quelque chose, mais mon pouce avait déjà appuyé sur raccrocher. Aucun de nous prononcer un mot, se dévisageant juste du regard le monde n’existait plus sauf lui. J’étais obsédée par Jaxson, depuis ce rendez-vous le soir même de notre rencontre. Il avait chamboulé ma vie comme ça en un claquement de doigt. « Tu ne me fais pas entrer ? » Sa voix me sorti de cette rêverie, je me mis de profil et lui fis signe de rentrer. « Je peux savoir d’où tu viens comme ça ? » Pire qu’une femme mariée qui soupçonnait son cher et tendre de la tromper. « Longue histoire…. Signe qu’il ne voulait pas en parler et que je devais encore une fois me mêler de mes affaires. J’ignorais une partie de la vie de Jaxson, il refusait de m’en parler. C’était comme ces coups de téléphones étranges. « Tu devrais aller te changer, je vais te passer quelques fringues de mon frère. Je pense que ça t’iras très bien. » Pendant que Jaxson se rendait dans la salle de bain, moi je fouillais dans les affaires de Chuck que je n’avais pas réussi à jeter. Une fois revenu sur mes pas, je retrouvai mon ami torse nu dans ma salle de bain. Je me mordis là lèvre pour ne pas succomber à ces pensées qui se bousculaient dans ma tête. « Voila pour toi. » Je me rendis dans la cuisine pour préparer du thé il en aura besoin. Jaxson arriva quelques minutes plus tard, il se trouvait juste derrière moi. Le peu de distance qu’il y avait me faisait peur, mon cœur battait très vite trop vite. Sa main se posa sur mon épaule puis descendit lentement le long de ma peau. Me retourner ? Ou pas ? Il décida pour moi : me retourner. Le silence remplissait la cuisine, oh mon dieu ne pas craqué. La tentation était bien trop grande, mais il n’y aura rien entre nous. A croire que rien ne se passait comme je le voulais. Jaxson m’embrassa je répondis d’ailleurs à cet échange. Un geste entrainant un autre la nuit se passa sous la couverture. [….]

Quelques jours plus tard,

Comme à mon habitude j’allais rejoindre Jaxson à la plage, étions officiellement ensemble ? Oui et non c’était compliqué. Il était là avec une femme, jalouse ? Pas vraiment j’avais appris avec le temps que la jalousie tue un couple. Je m’approchai d’eux avant de m’arrêter net, elle l’embrassait en pleine bouche. Il semblait apprécier ce salaud de première ! Dégoûtée et furieuse mes pas s’accélérèrent en les voyant comme ça. Les bras croisés et tapotant du pied, je me postais devant écœurer de voir ce bonheur sur le visage. « Jaxson ?! » Oh oui ça allait chauffer pour son matricule ! Et pour cette pouffe aussi j’allais bien la faire ravaler son sourire niais qui lui défigurait le visage. Jaxson était étonné de me voir, comme s’il avait oublié notre rendez-vous. « Jaxson qui est cette fille ton témoin ? » Témoin ? De quoi elle parlait ? Oh non tout sauf ça ! « Non Janiyah est juste une très bonne amie. » Fiancé, c’était la meilleure de l’année je pourrais la raconter à mes petits-enfants celle là. « Une amie à qui il a oublié de préciser qu’il était fiancé d’ailleurs. Je crois que je vais vous laisser entre amoureux. » Je les plantai là sans rien dire de plus, ce qui aurait du être le contraire. Je n’ai pas pu briser l’image qu’elle avait de lui. Je sentais comme un vide en moi, aucun mot était assez fort pour décrire ce que je vivais à ce moment précis. Les larmes glissaient peu à peu sur mes joues, je les essuyais tant bien que mal. J’étais trop naïve sur ce coup là, la première impression est toujours la bonne. On me tira légèrement la main, je savais que c’était lui. Sans un regard et la voix remplit de colère je dis à peu près ces mots. « Tu m’as bien eu, j’étais juste une histoire comme ça pour ton plaisir avant que tu sois prisonnier de ta futur femme. Tu me dégoutes Jaxson, je te croyais différent des autres. Au final tu es bien pire. » Blessante ? Non juste réaliste. Je m’étais faite humiliée en beauté, comment peut-on en arriver là ? Croire qu’un jour un homme sera celui-là. Il a ce côté qui ferra la différence, il vous ferra sentir unique. Foutaise ici tout ce qui compte c’est le mal. Blesser, manipuler était le fin fond de cette histoire. « Ne dis pas ça, tu es loin d’être cette fille. Je t’aime Janiyah ! « Prouve-le ! Je m’étais retournée vers lui séchant les dernières larmes. Il ne bougeait pas comme tétaniser, sa future femme n’était pas loin. Elle nous regardait. « C’est ce que je pensais. Adieu Jaxson…. Oublier, une chose facile à dire mais plus dur à réaliser.